ReadyBoost requièrent des vitesses de lecture plus ou moins ambigües pour l'utilisateur lambda. C'est donc au minimum 3,5 Mo/sec par blocs de 4 Ko en lecture et 2,5 Mo/sec par blocs de 512 Ko en écriture. Tout cela porte à confusion d'autant plus que certains n'hésiteront pas à vous vendre une mémoire avec un taux de transfert de 12 Mo/sec et vous certifier qu'elle est compatible ReadyBoost.

C'est le cas plus souvent avec les clés USB, sur lesquelles les vitesses de lecture et d'écriture sont rarement spécifiées. Les quelques fabricants de clés USB ReadyBoost l'indiquent clairement sur leurs produits comme chez . Si ce n'est pas le cas, n'envisagez pas acheter une telle clé pour une telle utilisation.

Si les clés USB ReadyBoost sont plutôt rares et surtout chères, les cartes mémoires disponibles actuellement sur le marché sont presque toutes compatibles ReadyBoost. Leur utilisation dans les appareils photo numériques en est certainement la cause. De plus vous trouverez sur le marché des cartes mémoires pour les professionnels, avec des taux de transfert dépassant les 20 Mo/sec, qui procurent des performances idéales en ReadyBoost.

Il est également à constater que plus il y a de la mémoire sur une clé USB, moins elle est performante, alors que cela se stabilise au niveau des cartes mémoire micro SD par exemple.

Chose à ne pas faire: activer manuellement la fonctionnalité ReadyBoost sur une clé USB.
En effet, une modification de la base de registre, comme c'est souvent le cas, permet de rendre compatible ReadyBoost une mémoire Flash qui ne l'est pas. Un article complet de cette manipulation est disponible sur 01net. En aucun cas, ce procédé ne vous fait gagner en performance, car vous affectez ainsi de fausses valeurs à votre clé. La conséquence: en lecture vidéo par exemple, l'image va se figer pendant quelques millièmes de secondes à interval régulier.